Rivières et Chemins
Jusque vers la fin du 18e siècle, Vabre n'a disposé, pour communiquer avec l'extérieur, que de chemins muletiers.
A l'est, venant de Ferrières, on pénétrait dans le village par une forte pente, dans le quartier du Poujoula se prolongeant par la rue Vieille.
On traversait ensuite la Ville, fortifiée, du Trauc de la Campana au Trauc de la Bugada ( situé au Suquet mais disparu aujourd'hui) pour redescendre, à l'Ouest, vers le Gijou franchi par un pont roman, (l'actuel Pont Vieux) avant de remonter, sur l'autre versant, pour gagner, à quelques 25 km, le village de Montredon Labessonnié.
Cette absence de route véritable apparaît clairement dans la carte de 1636 de Nicolas Tassin, cartographe du Roi.
La première route départementale reliant Vabre à la ville la plus proche, Castres, par Lacrouzette et Burlats, ne sera construite que sous la monarchie de Juillet, dans le premier tiers du XIXe siècle.