Coustarelle-Vabrès

Ancienne calade, voie de communication pavée, entre la Ville haute ( Vabre) et la Vallée du Gijou (Vabrès) en direction de Lacaze.

 

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On remarque les murs de shistes, aux pierres alignées verticalement, mode de construction dit wisighotique que l'on retrouve sur de nombreux vestiges de la vallée du Gijou.
Accès à la Coustarelle par la Rue Vieille
Linteau remarquable sur une demeure de la ruelle : l'inscription " An 13" du calendrier révolutionnaire, soit année 1804/ 1805 de notre calendrier grégorien.
Linteau remarquable sur une demeure de la ruelle : l'inscription " An 13" du calendrier révolutionnaire, soit année 1804/ 1805 de notre calendrier grégorien.

Ce n'est qu'en 1844 que la rue de Vabrez remplacera la Coustarelle, malaisée et devenue trop étroite pour les attelages. Comme le souligne  David Loup, le maire, cette voie dessert : " Une filature de laine, une manufacture pour la préparation des cotons, plusieurs teinturerie et un grand nombre de fabricants."

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Chaque quartier dispose de son lavoir qui est pour ses utilisatrices un lieu de sociabilité.
Chaque quartier dispose de son lavoir qui est pour ses utilisatrices un lieu de sociabilité.

 

La Caserne

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Linteau de la maison dite de la " Caserne" rappelant que  les Dragons du Roi y logeaient à l'époque des persécutions contre les Protestants.

La tradition rapporte que les Dragons gravissaient  à cheval, l'escalier de pierre,  à l'intérieur de la demeure.

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PIERRE DE MONSIEUR "FOUNTOU "

 

Jean Adolphe Fontainilles  ( 1804-1858),  était le fils de Jean Charles  Fontainilles, officier de santé  originaire de Sablayrolles auquel on  doit la maison Benoît , sur la place du Maquis, demeure bourgeoise remarquable par  sa belle toiture à la Mansart. Sa mère, Henriette Loup, était la fille de Paul Loup, marchand drapier à Vabre. Tous deux, comme la plupart des notables du village, étaient de confession réformée. J.A. Fontainilles, médecin lui-même, s'occupait du négoce familial en dehors des soins dispensés à ses malades. Il faisait ses visites à cheval. C'est ainsi qu'en rentrant à Vabre, dans la nuit du 12 janvier 1858, par la route de Lacaune, sa monture broncha et il fit une chute fatale depuis  un surplomb rocheux au-dessus du Gijou. Ces concitoyens se cotisèrent pour faire ériger une stèle sur le promontoire qui domine l'actuelle route départementale 55, à la sortie du village, en direction de Lacaze.

Ici

le docteur J.A. Fontainilles

est mort victime de son dévouement

Dans la nuit du 12 au 13 janvier 1858

Cette stèle, dans la mémoire des Anciens,  est restée sous le nom  de pierre de Monsieur Fountou.